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En signe de réchauffement des liens, une délégation bahreïnie arrive à Tel-Aviv

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Marvin Hayer et Abraham Cooper du Centre Simon Wiesenthal rencontrent le Roi Hamad bin Bah al-Khalifa à Bahreïn, le 23 février 2017. ©Times of Israel

Une chaîne de télévision israélienne a fait part samedi 9 décembre de l’arrivée d’une délégation bahreïnie à Tel-Aviv.

Selon la télévision israélienne, une délégation, composée de 24 membres du groupe nommé "C’est Bahreïn" est arrivé hier à Tel-Aviv.

« Bien que le ministère des Affaires étrangères de Bahreïn ait condamné la récente décision de Trump d’annoncer Qods comme capitale d’Israël, cette délégation n'a quand même pas annulé sa visite », annonce la chaîne israélienne.

 Les membres du groupe '' C’est Bahreïn'' affirment qu'ils ont été envoyés par le roi Hamad ben Issa Al Khalifa avec un soi-disant message de paix et que leur visite n’était pas de couleur politique.

Le groupe prétend, sur son site web, avoir un engagement en faveur d'une vision de la "liberté religieuse et de la tolérance interreligieuse". La visite de quatre jours de cette délégation en Israël semble indiquer un nouveau réchauffement des liens entre Israël et Bahreïn, qui, selon un rapport publié plus tôt cette année et relayé par Times of Israel, sont sur la voie de la normalisation des relations diplomatiques."

Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa. (Photo d'archives)

Cette visite s’effectue quelques jours après la rencontre d'un éminent rabbin avec le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al Khalifa qui avait fait part de son opposition au boycott d'Israël par les États arabes ainsi que de son intention de permettre aux citoyens de son royaume de visiter librement Israël. 

WikiLeaks a, pour sa part, publié des documents montrant que de hauts fonctionnaires des deux pays avaient pris des contacts, ces dernières années. Ce site mentionne, surtout une réunion tenue en 2007 entre la ministre israélienne des Affaires étrangères d'alors, Tzipi Livni, et le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Cheïkh Khalid ben Ahmed Al Khalifa, à New York. En 2009, le régime de Manama a également signalé qu'il était prêt à rencontrer le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu pour essayer de faire avancer le processus de compromis.

En 2009, le prince héritier de Bahreïn, Cheikh Salman Ben Hamad al-Khalifa, a rédigé un éditorial pour le Washington Post, dans lequel il exhortait les pays arabes à communiquer davantage avec Israël dans le cadre d'un compromis israélo-arabe.

Bahreïn a envoyé sa délégation à Tel-Aviv, sur fond de vives tensions et de protestations suscitées dans le monde suite à la décision du président américain de reconnaître Qods comme capitale d'Israël.

Par ailleurs, le principal mouvement d'opposition à Bahreïn, Al-Wifaq, a annoncé que la délégation bahreïnie en visite en Palestine occupée ne représentait nullement le peuple bahreïni.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV